L'objectif de ce cabinet est de «tripler le volume d'activités dans les trois années à venir». Présent dans 140 pays, le réseau des associés «Ernst and Young» intervient en Algérie depuis quelque 25 ans. Le rôle premier des 35 consultants qui y activent depuis le 1er septembre dernier est de «répondre aux besoins des acteurs économiques et des décideurs publics», a souligné Jean-Pierre Letartre, membre du Conseil exécutif (Executive Board), membre de l'«Emeia», en anglais d'Europe, Middle East, India et Africa, soulignant l'importance du travail de «proximité» avec les clients tant avec les entreprises algériennes qu'étrangères. L'objectif de ce cabinet est de «tripler le volume d'activités dans les trois années à venir» avec un staff d'une centaine de collaborateurs. Cet ambitieux plan de travail s'inscrit dans «l'accompagnement du mouvement de réformes et d'investissements» entrepris par l'Algérie, analyse de son côté Philippe Ausseur, conseiller et membre de l'Emeia. Le Britannique «Ernest and Young», une Sarl par garantie, fait partie des «Big Four», aux côtés de Kpmg, Deloitte et Price Waterhouse Cooper (PWC) déjà installés en Algérie. Il s'évertue à aider ses clients à tenir leurs engagements envers leurs marchés et autres parties prenantes, grâce à ses membres qui sont chacun «une entité juridique distincte» ajoute-t-on. En effet, ce sont des spécialistes dans 26 secteurs d'activité à travers le monde qui proposent «des solutions dans les domaines de l'audit, du conseil, des transactions, du droit et de la fiscalité.» Fort d'une longue expérience, résultant d'une présence d'un quart de siècle en Algérie, ce cabinet se targue de bénéficier d'une connaissance particulière du contexte local de l'économie algérienne en général. Il a travaillé pour Sonatrach, la Cnep, la Banque d'Algérie et la CMA. A une question sur l'éventuelle participation du cabinet à la mise à niveau des entreprises, Ausseur a préféré parler de «modernisation des entreprises et de leur évolution vers une performance concurrentielle» dans la mondialisation. Pour ce qui est de la formation des ressources humaines, il a estimé que cette activité devrait mieux se développer en Algérie, mais le rôle d'Ernst and Young «n'est pas de financer ces actions car Ernst and Young n'a pas prévu dans sa stratégie des outils de formation».