Un séminaire de formation au profit des étudiants a été organisé jeudi à l'université de Bechar. Le séminaire a été encadré par des professeurs algériens et français invités. Le premier sujet abordé par les scientifiques au cours de la rencontre se rapportait aux « mycotoxines », qui a été présenté par Alain Clérinet, maître assistant de l'université de Montpellier. Les mycotoxines sont des métabolites secondaires excrétés par des champignons filamenteux constituant des parasites en milieu donné, a indiqué le professeur. Ces mycotoxines, que l'on a tendance à sous-estimer, sont générées par des éléments telles la teneur et la composition de l'eau, l'oxygénation, la température ainsi que les conditions de conservation. Le professeur français a fait remarquer que les métabolites constituent une préoccupation des scientifiques car ils occasionnent de nombreuses moisissures. Pour lutter contre le phénomène qui touche 25 à 40% de la production céréalière et ses dérivés ainsi que des fruits légumineux, il faudra, a-t-il indiqué, prendre des mesures préventives consistant à détecter avant la propagation des mycotoxines. La lutte biologique en phytopathologie (maladie des plantes) a été le deuxième thème abordé par le séminaire et présenté par le professeur Belahcen de l'université de Mostaganem. Pour l'enseignant, la lutte biologique et chimique doit être soutenue par l'amélioration génétique dans un cadre intégré constituant le processus à même d'arriver à bout de la maladie des plantes. Michelle Nicole, professeur de l'université de Montpellier, a soulevé la problématique des hormones et résistances des plantes après avoir décrit le processus conduisant à une résistance systémique acquise.