Razika Adnani écrivaine, philosophe et islamologue, organise la troisième édition des Journées internationales de philosophie d'Alger les 13 et 14 octobre, au niveau de l'Institut français d'Alger. De nombreux intervenants et des professeurs y aborderont le thème de la «violence». Pourquoi ce thème ? Pour Razika Adnani, tout d'abord parce que la violence est une question qui a interpellé les philosophes depuis l'Antiquité à nos jours. Ensuite, parce que la violence a toujours accompagné l'histoire de l'humanité, et enfin parce que le progrès et l'évolution de l'humanité n'ont pas réussi à éradiquer le phénomène de la violence. Dans notre société, «la violence au quotidien» pose un réel problème, c'est pourquoi il est urgent de construire une réflexion profonde à son sujet, précise-t-elle. Ce thème sera abordé aux Journées internationales de philosophie d'Alger sous plusieurs angles. Les questions de la violence et la technologie, la violence symbolique, la conscience morale face à la violence, la violence dans l'image cinématographique, des racines cognitives de la violence, y seront posées. Ils s'interrogeront également sur le concept : la contre-violence ou la non-violence. Les Journées internationales de philosophie d'Alger proposent cette année également des ateliers philosophiques pour enfants et adolescents. Selon la présidente fondatrice des Journées internationales de philosophie d'Alger, Razika Adnani, «l'esprit, tout comme le corps, a besoin de s'habituer dès l'enfance aux bonnes manières qui créent en lui l'aptitude à s'interroger indispensable à toute vivacité de la pensée.» Les ateliers seront animés par Johanna Hawken, philosophe-praticienne, passionnée par l'univers de l'enfance et porteront sur : Est-il bien d'être violent ? (Pour les 8-10 ans) Peut-on être fort sans être violent ? (Pour les 10-13 ans) Toute pulsion de violence doit-elle se réaliser ? (Pour les 13-16 ans).