La rencontre d'aujourd'hui contre l'O Médéa sera avant tout celle des joueurs, lesquels détiennent le sort de l'entraîneur Abdelkader Amrani, démissionnaire depuis mardi, mais qu'une victoire de ses poulains, avec l'art et la manière, pourrait convaincre de rester. A ce sujet, l'artisan du deuxième titre de champion du CSC a pu mesurer, ces derniers jours, l'immense respect que lui vouent les supporters constantinois, présents en masse aux entraînements pour le soutenir, de même que celui des dirigeants de l'ENTP, actionnaire majoritaire du club, lesquels ont purement et simplement refusé sa démission, d'autant plus que ce dernier se trouve dans leurs petits papiers pour le projet de centre de formation qu'ils comptent lancer bientôt. Cependant, la mission des camarades de Bencherifa ne sera pas de tout repos face à des Médéens qui, à trois points du premier relégable, tenteront de les surprendre à Hamlaoui. A cela s'ajoute la cascade de défections que connaît actuellement l'équipe : en plus des toujours convalescents Abid, Chahrour, Aroussi et Djaâbout, manquera à l'appel l'ailier Belkheir, suspendu, et probablement les milieux défensifs Haddad et Lamri, de même que l'arrière gauche Salhi, tous trois victimes de blessures musculaires, et donc incertains pour ce match. Ainsi, on pourrait retrouver alignés d'entrée des joueurs peu sollicités jusque-là, à l'image de Gaâgaâ, Sylla, Aïchi et Belmokhtar, et même des réservistes comme Boucheriha et Djaballah, qui auront sûrement à cœur de prouver leur valeur, et idéalement de mettre fin au passage à vide inquiétant que traverse le champion en titre.