«La musique andalouse, source de beauté et de paix», tel est le thème de la 9e édition du Festival de musique andalouse «Koléandalouse» qu'organisera l'association culturelle Dar El Gharnatia de Koléa, du 1er au 3 novembre 2018, au niveau de la maison de la Culture Dr Ahmed Aroua, à Koléa. Le président Hadj Boualem Kherrous et sa troupe comptent clôturer leur manifestation musicale par la production «en live» de l'orchestre maghrébin de musique andalouse constitué par les maestros et les élèves des associations de musique andalouse, notamment Noubat El Andalous de Casablanca (Maroc), Chabab Monastir (Tunisie) et Dar El Gharnatia de Koléa (Algérie). Néanmoins, les mots du savant, le défunt Cheikh Slimane Annani, l'enfant de Koléa, résonneront comme à l'accoutumée à chaque édition de Koléandalouse. Saisissant l'opportunité de la célébration du 64e anniversaire du déclenchement de la Révolution, les responsables de Dar El Gharnatia rendront hommage à l'un des chevaliers de la plume algérienne qui avait contribué dans l'écriture des articles de presse durant El Moudjahid à partir de Tunis durant la Guerre de Libération nationale, en l'occurrence l'ex-ministre de la Culture, Si Lamine Bechichi. La cérémonie aura lieu le 2 novembre 2018. Abdelkader Bendâamache interviendra à l'issue d'une projection d'un court documentaire. Un clin d'œil de Dar El Gharnatia aux journalistes algériens qui viennent de célébrer la Journée nationale de la presse. Des musicologues et chercheurs maghrébins, les Marocains Ibrahim Ouazani et Nabil Khairane, et les Tunisiens Mahmoud Frih et Leïla El Ouarghi, animeront des débats lors des conférences inscrites dans le programme de cet événement musical purement koléen. Les mélomanes seront gâtés par les voix et le talent des voix féminines chargées d'interpréter les chants andalous, Hini Asna, Lila Borsali et Manel Gherbi. L'association musicale El Biban El Andalous de Bordj Bou Arréridj et celle d'El-Mossilia d'Oujda se produiront lors de cette 9e édition de Koléandalouse. Dar El Gharnatia fera découvrir ses musiciens et chanteurs au public, pour réaffirmer qu'elle demeure une école de musique andalouse après des années de dur labeur, sous la direction de son indiscutable chef d'orchestre, Saoudi.