Après l'enquête ouverte par les services de sécurité sur la réalisation d'une digue d'eau dans la daïra de Kerzaz, ces mêmes services ont ouvert, parallèlement, une information judiciaire sur trois autres projets concernant la construction des murs de protection des berges dans les localités de Lahmar, Beni Ounif et Kerzaz, a-t-on appris hier d'une source bien informée. L'édification de ces murs de protection, décidée par les pouvoirs publics, est censée préserver les populations des trois agglomérations contre une éventuelle furie des eaux pluviales comparable à celle ayant entraîné des dommages lors des fortes intempéries du mois d'octobre de l'année dernière. Mais un préjudice financier, dit-on, a été constaté dans la passation des marchés publics et liés aux conditions d'édification de ces ouvrages. La même source d'information cite volontiers l'énormité des montants alloués à ces trois projets, qui seraient de l'ordre de 20 milliards de cts, crédits ne reflétant pas sur le terrain le taux physique atteint par ces constructions et qui s'ajoute aux malfaçons relevées sur ces ouvrages. L'enquête se poursuit et les contractants des marchés et autres parties qui seraient impliqués sont toujours entendus par la police judiciaire.