J'attends le retour de mon ami, le président Bouteflika pour faire une visite en Algérie», a déclaré hier le président français, Emmanuel Macron, en marge de l'inauguration du projet du groupe Cevital à Charleville-Mézières dans les Ardennes. Le chef de l'Etat français, dont on a dit qu'il devrait se rendre à Alger en décembre prochain, attend toujours un signal d'Alger. Du côté algérien, on ne se presse pas. L'agenda présidentiel semble encore vide. Les relations bilatérales, qui ont connu une bonne reprise, ont été bien secouées par l'histoire du durcissement de la délivrance des visas et les déclarations de l'ex-ambassadeur de France à Alger, M. Bajolet. Hier, le président français affirmait bien l'existence de certaines contraintes. «Il y a aujourd'hui trop de circulation illégale», a déclaré Emmanuel Macron à la presse, avant d'ajouter : «Non, j'ai demandé qu'il y ait beaucoup de pragmatisme et à ce que des facilitations soient accordées aux journalistes, écrivains, intellectuels et aux politiques.» «On fait, dit-il, tout ce qui est possible pour que la circulation soit facilitée.» «J'y suis très attaché», a lancé le chef de l'Etat français, qui souligne qu'il fera aussi tout ce qu'il faut avec le gouvernement algérien pour améliorer les choses et «être plus efficaces et lutter contre les trafiquants et toutes celles et tous ceux qui utilisent les relations bilatérales très fortes et à laquelle je tiens beaucoup».