Le Syndicat national des chercheurs permanents affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (SNCP-UGTA) revient à la charge. Après avoir attendu longtemps une réponse du ministère de l'Enseignement supérieur, il exhorte le ministre «à prendre en charge ses revendications socioprofessionnelles», rapporte l'APS. Lors d'une conférence de presse animée hier à Alger, le président du SNCP, Smati Zoghbi, a mis l'accent sur «la nécessité d'une prise en charge urgente des revendications des chercheurs permanents qui sont marginalisés, et ce, en dépit des promesses données par le ministère pour la prise en charge de ces revendications». Il dit : «Un dialogue permanent et des contacts sont établis avec la tutelle, toutefois la prise en charge de nos revendications sur le terrain n'est pas effective.» Il demande la tenue «d'une séance de travail avec la tutelle pour débattre des revendications soulevées, particulièrement la révision du statut particulier du chercheur permanent pour lui permettre de promouvoir sa carrière professionnelle et son parcours scientifique, ainsi que la révision des critères de classement des chercheurs.» Le syndicat réclame également l'augmentation du taux de financement des centres de recherche scientifique pour leur permettre de développer leurs activités et de valoriser leurs réalisations pour les exploiter dans le développement de l'économie nationale, tout en permettant aux chercheurs permanents de tirer profit de la formation continue pour actualiser leurs connaissances scientifiques et être au diapason des derniers développements dans le domaine de la recherche scientifique. Le SNCP insiste aussi sur les revendications sociales et a appelé à «consacrer un quota de logements à ces chercheurs pour leur permettre d'accomplir leurs missions dans un climat social approprié». La carte nationale de la recherche scientifique compte près de 26 centres de recherche scientifique et 10 unités où activent près de 2400 chercheurs permanents au niveau national.