À Bouzeguène, les intempéries font craindre le pire car elles causent souvent des désagréments aux habitants de la localité. Le réseau routier est entièrement délabré, les voies d'écoulement des eaux pluviales sont toutes obstruées, les ponts menacent de s'effondrer, des chutes de pierres à répétition sur le CW251, le réseau d'assainissement bouché obligeant les eaux usées à s'échapper à travers les regards de visite ou bouches d'égouts. La liste pourrait encore être très longue tant la région, pourtant connue pour ses hivers rigoureux, a totalement négligé tous les dangers qui résultent des intempéries. Le wali de Tizi Ouzou avait déjà appelé les élus de la wilaya à prendre les mesures nécessaires pour parer à tout risque d'inondations. L'absence totale des services des travaux publics d'Azazga qui ne se manifestent plus sur le CW251 situé dans le périmètre de la commune de Bouzeguène, a accentué la dégradation du réseau routier. La souffrance des habitants s'accentuent d'année en année. Pour évacuer un malade à partir des villages, il faut faire appel à des propriétaires de véhicules tous terrains ou déplacer le malade à pied jusqu' au véhicule. En 2005, toute la toiture du lycée colonel Mohand Oulhadj s'est effondrée sous le poids de la neige et tous les élèves qui fréquentent les salles de classes du 3e étage ont été renvoyés chez eux. Pour terminer l'année scolaire, les élèves ont dû faire classe dans les dortoirs. Aux CEM de Houra et de Sahel les élèves vivent le calvaire des salles de classes qui enregistrent des infiltrations au niveau de la toiture, des balcons et des fenêtres. Les salles sont souvent inondées et il faudra chaque fois déplacer les élèves dans d'autres salles qui n'en sont pas moins épargnées ou faire appel à un agent pour dégager l'eau avec le frottoir. Le chauffage des établissements scolaires est utopique. Un ou deux radiateurs dans une salle, c'est plus qu'insuffisant. Les élèves qui arrivent en classe complètement mouillés et souvent avec leurs effets scolaires (cahiers et livres) humidifiés, s'accrochent à l'unique radiateur et refusent de s'asseoir pour suivre le cours.