Depuis 2002, année de sa première manifestation, il a causé de sérieux dégâts aux alentours du village. Aucune mesure n'a été prise pour endiguer le danger qui menaçait sérieusement les villageois. À Bouzeguène, 65 km à l'est de Tizi Ouzou, les dégâts causés par les intempéries sont considérables. La vie devient de plus en plus difficile. Les incessantes intempéries ont eu leur lot de désagréments. De nouveau, c'est le glissement de terrain du village Ihitoussène qui s'est remis en mouvement après les fortes précipitations de cette semaine. Depuis 2002, année de sa première manifestation, il a causé de sérieux dégâts aux alentours du village. Aucune mesure n'a été prise pour endiguer le danger qui menaçait sérieusement les villageois. Toutes les autorités qui se sont succédé au niveau de l'APC, soit trois mandats d'élus, ont été mises au courant et rien n'a été fait pour arrêter le glissement qui menaçait le cimetière et les habitations du quartier ouest du village. En 2006, le glissement s'est aggravé en emportant une fontaine centenaire ainsi que le terrain de football du village. Le chef de daïra, des membres de l'APC et le comité du village se sont déplacés sur les lieux et ont pris acte du danger. Des promesses ont été données pour endiguer le sinistre qui menaçait sérieusement le cimetière, d'une part, et des habitations du village, d'autre part. Cette semaine, un pan immense du terrain s'est de nouveau détaché, emportant tout sur son passage. Le glissement est à moins de dix mètres des premières tombes du cimetière et à une vingtaine de mètres des premières habitations. L'exécutif communal et le chef de daïra ont été avertis et devront prendre des meures sérieuses afin de parer au pire. Ce n'est peut-être pas trop tard, mais il est plus que jamais urgent de désigner une équipe de techniciens pour juger des voies et moyens à entreprendre en pareille situation. Par ailleurs, tous les axes routiers de la daïra ont été sérieusement affectés par les eaux pluviales qui ont entièrement raviné le bitume et transformé la voie carrossable en une infinité de cours d'eau. Les automobilistes sont astreints à des exercices dignes des rallyes africains. Plusieurs ponts ont été endommagés et devront obligatoirement être refaits dans les plus brefs délais au risque de voir la région coupée du reste du pays. Obstrués par les ordures de toutes sortes, par des cailloux, du rond à béton ou tout simplement par de la terre, les ouvrages, comme celui d'Ihitoussène ou celui situé à Takoucht Ath Aakra, pas très loin du CEM Hamadi (moins de 500 mètres du chef-lieu), ont été presque entièrement détruits. Les services des travaux publics étant totalement absents à Bouzeguène, ce qui a fait que le réseau routier, rénové il y a à peine cinq ans, s'est retrouvé totalement délabré. Le pont de Sahel, qui date des années 1960, est souvent submergé par les eaux, obligeant les automobilistes venant d'Illoula Oumalou vers Bouzeguène et vice-versa à rebrousser chemin. La route d'Azaghar, inaugurée il y a moins de cinq mois, a subi des glissements à divers endroits. Elle risque d'être coupée à la circulation si rien n'est entrepris pour parer au pire. Des tronçons de ce chemin, qui a coûté plusieurs milliards de centimes, ont subi des affaissements importants. À signaler qu'en raison de l'inexistence de chasse-neige, les routes de plusieurs villages restent fermées et ne sont rouvertes qu'après l'intervention de pelleteuses. Les communes d'Idjeur, d'Aït Zikki et d'Illoula Oumalou souffrent encore plus des vagues de froid, des crues et des inondations. Les routes reliant la wilaya de Tizi Ouzou à celle de Béjaïa, soit par le lieudit Chréa ou par le col de Chellata, soit par la route de l'Akfadou, restent fermées pendant plusieurs jours. C. NATH OUKACI