Tous les Algériens connectés à internet aujourd'hui à 1 méga verront, automatiquement, le débit passer à 2 mégas, le minimum requis pour accéder à une vidéo et autres services à valeur ajoutée.» C'est ce qu'a déclaré, hier, la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Feraoun, lors de son passage sur les ondes de la radio algérienne chaîne 3 depuis Ouargla. Donc, suite à cette décision, à partir du 1er janvier, l'opérateur public Algérie Télécom ne servira plus d'offres à moins de 2 mégas. Le débit internet fixe minimun en Algérie passera de 1méga/bits à 2 mégas/bits avec une baisse du coût de la prestation. En effet, le tarif de ce service passera de 2600 DA/mois à 1600 DA/mois. Concernant ceux qui «disposent déjà d'un débit internet de 2 mégas/bits, ils pourront choisir entre ne plus payer que 1600 DA/mois à partir du 1er janvier 2019, ou passer à l'offre 4 mégas/bits à 2000DA/mois et bénéficier de deux cadeaux en effectuant leur demande entre le 10 novembre et le 10 décembre 2018». Sur les réseaux sociaux, les déclarations de Feraoun ont provoqué une vague d'indignation parmi les consommateurs qui ont rebondi, encore une fois, sur la qualité du débit jugée «médiocre». «La qualité du débit est catastrophique, donc baisser les prix ne changera pas grand-chose», lance Wided. A cet égard, la ministre a signalé que ses services ont toujours œuvré pour parvenir à «une connexion pour tous avec l'amélioration de la qualité, mais aussi avec une baisse des prix afin que ce soit accessible pour tout le monde». Relevant que l'objectif consistait à permettre à chaque Algérien «un accès à internet avec un prix abordable», Mme Feraoun a soutenu que «l'accès à internet en Algérie est une réalité», relevant que le pays compte un réseau étendu sur toutes les wilayas en zones urbaines comme en zones rurales.