Cet exercice a pour but la consolidation de la coopération opérationnelle dans les domaines de la surveillance et de la sécurité maritimes (accord de coopération dans le domaine de la défense signé le 21 juin 2008). Il vise à permettre le développement et l'interopérabilité entre les unités. Il encourage le partage des expériences et des connaissances, favorisant ainsi l'aptitude des deux parties à opérer conjointement et à répondre, le cas échéant à une situation de crise (pollution, sinistre en mer, trafic illicite…). Dirigé conjointement depuis Toulon par un état-major composé de personnels algériens et français, l'exercice comporte quatre phases : A quai à Toulon (conférences, ateliers, groupes de travail et briefings) ; en mer pour des entraînements entre Toulon et Oran, devant les côtes algériennes avec la conduite d'une opération aéromaritime conjointe de recherche et d'interception d'un navire se livrant à un trafic illicite ainsi que la réalisation d'une opération de recherches et de secours en mer ; un débriefing général de l'exercice à Alger. Les forces navales et aériennes algériennes engagent la corvette lance-missiles Salah Raïs, un navire plastron, deux vedettes gardes-côtes pour la partie se déroulant devant les côtes algériennes, un aéronef de surveillance maritime et le Centre national des opérations de surveillance et de sauvetage (CNOSS) d'Alger. La marine française participe avec la frégate Guépratte et un avion de patrouille maritime Atlantique II.