Cette structure, qui comptera une vingtaine de membres, selon Abdellah Bensebti chargé du dossier au ministère, sera constituée d'éditeurs, de membres du Syndicat national des journalistes (SNJ) ainsi que de magistrats, d'universitaires et de spécialistes des médias. «Le ministre a voulu que cette commission renferme différents représentants de différents secteurs afin d'avoir la vision la plus globale possible», avait argumenté hier le chargé du dossier au département de Haïchour. Cette commission aura pour tâche de tracer les grandes lignes du débat qui réunira, à la fin du mois d'août ou au plus tard début septembre, les professionnels de la communication autour de l'avant-projet de loi sur l'information. Un débat que le ministre a promis aux éditeurs lors de la rencontre à laquelle ils les avaient conviés le 6 juillet dernier. Lors de l'une de ses récentes sorties publiques, Boudjemaâ Haïchour a défini comme priorités de la «réorganisation» qu'il a entreprise depuis son arrivée à la tête du ministère de la Communication la loi organique sur l'information et la charte de l'éthique et de la déontologie. Deux ateliers concernant ces deux points seront mis en place. C'est à leur préparation que devra s'atteler la commission qui sera installée aujourd'hui. Le ministère de la Communication escompte ainsi pouvoir présenter les deux avant-projets de loi durant la session d'automne du Parlement. Dans un second temps, ce sera autour du statut de journaliste et de la loi sur le sondage et la publicité de faire l'objet de débats, lesquels débats devront intervenir, selon les dires de Boudjemaâ Haïchour, au cours du premier semestre de 2005.
