Les derniers travaux qui ont été lancés au début du mois d'avril dernier, sont sur le point d'être achevés. Cette structure dont l'importance est de premier ordre d'autant plus qu'elle vient soulager non seulement de nombreux malades mais aussi leur famille qui sont contraints, à ce jour, d'effectuer jusqu'à trois déplacements hebdomadaires vers les hôpitaux de Bouira, Thénia, Tizi Ouzou ou Alger pour des séances d'hémodialyse. Ainsi, selon Amar Gaci, directeur du secteur sanitaire, cette unité d'hémodialyse démarrera avec six générateurs avant de connaître une extension pour en arriver à douze. Si le nombre exact de ces patients n'est pas connu, il n'en demeure pas moins que cette réalisation, destinée à ces malades dits lourds soulagera sans nul doute ces citoyens qui vivent le calvaire à chaque instant. En outre, il n'est pas vain de rapporter que bon nombre de nos émigrés atteints d'insuffisance rénale ne peuvent rentrer au pays ne serait-ce que pour quelques jours à cause de cette prise en charge qui fait défaut dans la localité. Par ailleurs, il est à signaler aussi, le manque de spécialistes dont souffre cette importante structure sanitaire qu'est l'hôpital Krim Belkacem. Ainsi, il a été évoqué, en présence du directeur, l'inexistence de couveuses au service pédiatrie après qu'un bébé, né prématurément a trouvé la mort, les parents sont obligés d'évacuer leur nouveau-né vers une autre structure, ce qui leur occasionne à coup sûr de lourdes dépenses. «Nous possédons six couveuses que nous ne pouvons faire fonctionner faute de personnel tant médical que paramédical qualifié, car ce matériel nécessite une surveillance spécialisée», nous confie-t-il avec dépit.