L'hôpital Krim-Belkacem offre d'innombrables facilités aux malades qui, avant cette réalisation, se déplaçaient jusqu'à Tizi Ouzou et même jusqu'à Alger dans des conditions très pénibles. Par sa situation géographique, l'Etablissement public hospitalier Krim-Belkacem est une des structures sanitaires des plus importantes de la wilaya car il se trouve au sud de celle-ci et à quelques encablures de Bouira et Boumerdès. Il couvre une population de plus de 150 000 habitants, uniquement pour le versant sud de la wilaya, sans compter les malades qui viennent d'Aomar ou de Chabet El Ameur. Sur le plan des infrastructures, il est doté de cinq étages d'une capacité de 240 lits : pédiatrie, maternité, médecine interne, ophtalmologie, ORL et, bien sûr, un centre d'hémodialyse. Il faut reconnaître que ce dernier offre d'innombrables facilités à cette catégorie de malades qui, avant cette réalisation, se déplaçait jusqu'à Tizi Ouzou et même jusqu'à Alger dans des conditions très pénibles. “C'est un service qui fonctionne comme il se doit. Il n'y a aucun manque si ce n'est le départ des deux néphrologues en fin de service qui devraient être remplacés incessamment”, nous a confié son directeur Menad Larbi. D'ailleurs, depuis l'arrivée de ce dernier, il n'échappe à personne de constater les changements apportés : réfection de tous les blocs, climatisation de certains services, achat d'appareils échographiques, relance du service ORL... Dans une virée sur les lieux, nous avons été invités à visiter le service de néonatologie. Ce dernier est en travaux. “Nous l'avons mis en service effectif dès la fin de l'année 2010. Les bébés y seront pris en charge avec des moyens sophistiqués. Il est doté de couveuses, de photothérapies, de tables chauffantes et de berceaux”, nous signale au passage notre interlocuteur. Pour ce dernier, “en dépit des diverses formations, nous avons un manque d'agents paramédicaux car les unités de soins et les polycliniques prennent presque tout”, mentionne-t-il. En parlant du personnel, le directeur regrette aussi le départ d'un ophtalmologue qu'il faudra remplacer, mais se réjouit de l'arrivée d'un radiologue. “Avec cette affectation, nous devons acheter un écho doppler et peut-être, aussi, allons nous recevoir le scanner qui a été inscrit”, nous dit-il. M. Menad a insisté surtout sur l'application de la circulaire n°13 relative au fonctionnement du service gynécologique. Le premier responsable de cet hôpital nous fait part, au cours de son intervention, de la dotation du service de médecine interne en lits et tables de chevet. L'EPH Krim-Belkacem, inauguré en 1989, a été délaissé durant des années, les habitants de la région souhaitent que ce sang nouveau dure longtemps.