L'hôtel Riadh de Sidi Fredj abritera ce matin, dans le cadre de l'opération du renouvellement des instances, l'assemblée générale élective de la Ligue nationale de football (LNF) et celle de la Fédération algérienne de football (FAF). Le bal sera ouvert par les élections de la Ligue nationale où deux candidats briguent le poste suprême. Il s'agit de l'ancien responsable de la LNF, Mohamed Mecherara, et le président sortant, Ali Malek. Le duel s'annonce serré dans la mesure où les deux hommes ont de réels atouts à faire valoir. A commencer par Mohamed Mecherara, celui-ci jouit d'une bonne réputation au sein de la corporation. Lors de son passage à la tête de la LNF (2001/2005), il a laissé une forte impression, grâce à une gestion rationnelle et moderne des affaires de cette structure. Il a introduit plusieurs nouveautés, dont notamment l'informatisation de la gestion de la Ligue sur tous les plans. Le calendrier a été géré d'une manière tellement efficace que les clubs le critiquaient rarement. Mecherara promet de faire mieux si les membres de l'AG venaient à lui donner leur quitus. Le seul reproche à lui faire durant son mandat est sa passivité devant certains acteurs de football qui le critiquaient violemment. Son concurrent, Ali Malek, en l'occurrence, semble confiant quant à ses chances d'être reconduit dans son poste. Pourtant, le mandat de ce dernier a été entaché d'insuffisances en matière de programmation et du traitement des affaires litigieuses. Malek s'en défend en estimant n'avoir pas eu suffisamment de temps pour assainir le terrain. Il n'a eu en effet que trois petites années du mandat dont un an « gaspillé » dans son affaire en justice avec le ministère de tutelle. Un laps de temps assez court pour pouvoir concrétiser son programme. En cas de son plébiscite, le président sortant affirme avoir des projets ambitieux afin d'améliorer la situation de la LNF et surtout de ne pas commettre les mêmes erreurs. Immédiatement après, ce sera au tour de l'assemblée de la FAF de se tenir pour choisir son nouveau président. Mohamed Raouraoua, le candidat unique, sera sans l'ombre d'un doute hissé au fauteuil de Dély Ibrahim. Réclamé par la majorité écrasante des présidents de clubs et des membres de l'AG, Raouraoua sera officiellement de retour à la FAF ce matin. Un retour sur lequel les observateurs nourrissent de gros espoirs pour sortir le football de la crise. Son prédécesseur (Haddadj), sans en douter sur sa bonne volonté, n'a pu faire consensus auteur de lui en raison de sa gestion décriée et contestée de partout. Raouraoua semble avoir le profil pour mener la FAF à des lendemains meilleurs, comme il l'a si bien fait lors de son mandat (2001-2005). Dès l'achèvement des AGE de la LNF et de la FAF, il sera procédé au tirage au sort des deux prochains tours (1/4 et 1/2) de la coupe d'Algérie de football.