A la tombée de la nuit, nombreuses sont les cités qui sont littéralement plongées dans le noir, créant ainsi un climat d'insécurité supplémentaire chez les habitants de ces quartiers. Les services techniques de l'APC, qui sont sollicités sans discontinuer pour y mettre bon ordre, répondent souvent que le problème est lié à l'alimentation qui serait défaillante, ce que nombre de citoyens réfutent sans ménagement. Pour eux, il s'agirait d'un simple laisser-aller de la part des agents communaux. A la colère des citoyens, viennent s'ajouter les rancoeurs des commerçants dont les minuscules lanternes éprouvent de la peine à pallier les défaillances de l'éclairage public. Il est vrai que, dans certaines ruelles, l'obscurité est telle que, dès la tombée de la nuit, plus personne n'ose mettre son nez dehors. Une situation qui crée un climat d'insécurité dans des cités pourtant surpeuplées. Dans certains nouveaux quartiers, il suffirait apparemment d'un simple remplacement de lampes pour que la sérénité, la convivialité et la joie reprennent leur place.