Plusieurs quartiers et artères du centre et de la périphérie de la ville d'Oran sont plongés dans une obscurité totale dès la tombée de la nuit, notamment durant les soirées du ramadhan, et cela, malgré les promesses des services techniques de l'APC. Certains riverains et commerçants de ces artères et quartiers se plaignent et n'arrivent plus à trouver d'interlocuteur pour exposer cette situation qui perdure depuis plus d'une année, notamment au niveau des rues de Mostaganem et St Eugène en plein cœur de la ville où le soir, certains évitent de s'aventurer. L'APC d'Oran, par exemple, dans le cadre de son plan d'action 2009 et afin de donner une nouvelle image à la cité en prévision du Congrès International du GNL, avait lancé des travaux de rénovation et d'entretien des 55 000 points lumineux que compte la ville sans oublier l'installation de nouveaux réverbères. Une virée le soir à travers les artères ou quartiers de la ville montre tout le contraire de ces promesses. La situation empire de jour en jour à l'approche de l'hiver. Le peu d'équipement de l'éclairage du tissu urbain qui est encore fonctionnel se dégrade au quotidien, entraînant ainsi son lot d'insécurité et d'agressions. C'est ainsi que Hai Akid Lotfi, une cité-dortoir située à l'Est d'Oran, compte plusieurs sites dans le noir. Le soir à partir de 21h, les fidèles, notamment la gent féminine, pour la prière du « Tarawihe », se constituent en groupe pour pouvoir se rendre à la mosquée implantée à Haï Khemisti. Le soir après le f ‘tour, a indiqué une dame âgée, « nous évitons de nous aventurer pour des visites aux proches ou des achats de peur de se faire agresser ou d'être cambriolés ». Par manque d'éclairage sur les artères à grand trafic automobile notamment les périphériques, certains piétons évitent de les traverser de peur d'être renversés par des chauffards.