Du fait du relief irrégulier de la localité construite à flanc de colline sur la rive de l'oued qui en traverse une grande partie, toutes les précipitations qui s'abattent se prolongent en rigoles jusqu'au cœur de la ville. Tout objet se trouvant sur le chemin de l'oued est inexorablement emporté par les eaux. Des gravats, des pierres et des objets hétéroclites sont entassés dans les rues en attendant que les agents communaux viennent déblayer. Par ailleurs, la cité des 154 Logements, sise à proximité de la route reliant Amizour à El Kseur, souffre pour sa part le martyre chaque hiver, à cause des eaux qui viennent inonder la cité du côté supérieur en provenance des hauteurs de Boukhalfa. Un réseau de drainage des eaux pluviales vient d'être réalisé pour parer à la situation, mais le hic, c'est que l'entreprise réalisatrice a «omis» de remettre les lieux en l'état. Un amas de boue enlaidit le paysage tant et si bien que des habitants du quartier disent finalement préférer les inondations à la gadoue permanente, qui plus est en cette saison des pluies.