Outre la Syrie et la Jordanie, inconditionnelles participantes à ce type de manifestation et dont les articles traditionnels connaissent un impérissable succès auprès de la gent féminine locale, les visiteurs auront l'opportunité de découvrir d'autres ethnies en croisant des stands regorgeant de marchandises indiennes, sénégalaises ou encore chinoises. La quasi-totalité des produits, s'avérant être des pièces d'ameublement et de décoration, est composée d'assortiments de corbeilles, chaises, paravents, bibelots, et sculptures en tout genre, la présence du bois dans ses aspects les plus divers était de ce fait prépondérante. Toutefois, s'il y en avait pour tous les goûts, on ne peut en dire de même pour les bourses ! Les prix exorbitants dissuaderont plus d'un chaland qui, faute d'acheter, calmeront leur appétit en régalant leurs yeux d'œuvres d'art… inaccessibles pour le commun des acheteurs. En effet, du côté sénégalais, masques africains, statuettes et figurines ont réussi à susciter la curiosité des Constantinois. Les acquérir, reste malheureusement une autre histoire. Néanmoins, les jeunes, voire adolescentes, seront servies et trouveront leur bonheur dans les lots de colifichets et accessoires, actuellement en vogue. Pour ce qui est des produits du Moyen-Orient, le déjà-vu était au rendez-vous, puisque vêtements traditionnels et literie brodés sont disponibles sur le marché local, mieux encore, à des prix nettement plus abordables. D'ailleurs, les visiteurs ne mâcheront pas leurs mots, en faisant la remarque aux tenanciers des stands. De même pour la maroquinerie, exposée par le participant jordanien, importateur d'une marchandise intégralement asiatique et des prix équivalent aux coups de barre. La participation d'artisans tisseurs venus de M'sila aura diapré de ses qechabias et capes de laine aux couleurs et motifs de la région l'exposition commerciale qui s'étendra jusqu'au 7 janvier.