Donné partant par la rumeur juste après la sévère défaite des Skikdis face au Chabab de Batna vendredi dernier, l'entraîneur de la JSMS, Mourad Ouardi, démentira l'information assurant qu'il n'a fait aucune déclaration dans ce sens, tout en nous affirmant : « Je m'étonne que certaines personnes s'érigent en sources autorisées pour se prononcer à ma place. Je n'ai pas démissionné ni fait allusion à cela. Je continuerai à assumer ma mission… Je n'ai donc aucune responsabilité dans ce qui a été écrit ici et à là. » Notre interlocuteur précisera que sa tâche reste très délicate, mais qu'il ne désespère pas de réussir à relever l'équipe et lui donner un second souffle. Il dira à ce sujet : « J'ai pris en main l'équipe en pleine saison et dans des conditions très difficiles. La JSMS évolue à domicile, privée du soutien des supporters à cause du huis clos et cela nous est préjudiciable. L'effectif peine sur le plan psychologique, mais je suis sûr que tout cela peut être corrigé, si on nous laisse travailler dans la sérénité et c'est de cela dont nous avons besoin maintenant. » Il est vrai que la fragilité de l'équipe de Russicada sur le plan psychologique est due essentiellement aux interminables remous qui ne cessent de secouer le club à chaque faux pas et qui sont le fait de certains pseudosupporters. Pour le président Djekrif, « les joueurs ont surtout peur de mal faire et manquent de confiance à cause de la pression de la rue. Mes détracteurs, qui ne cessent de s'agiter, devraient songer d'abord à l'intérêt de l'équipe en nous offrant un peu de sérénité. On pourra débattre de tout, une fois le club maintenu en Superdivision. C'est là la priorité de l'heure. » Il faut dire que la JSMS, qui avait séduit en début de saison, déçoit de plus en plus et sa dégringolade de la 2e à la 15e place dénote un malaise profond. Le mal ne se trouve certainement pas au niveau technique… Les sages de la ville devraient s'impliquer davantage afin de protéger leur équipe qui reste un précieux héritage.