La population du village de Biziou, situé sur la rive droite de l'oued Soummam, est exposée aux multiples formes de pollution. En effet, les eaux usées de la commune d'Amalou et ceux de la zone d'activité d'Akbou sont rejetés dans le lit de l'oued. La pollution risque d'atteindre la nappe phréatique et menace le forage alimentant l'ensemble de la population de la commune en eau potable. La prolifération des décharges sauvages s'ajoute au décor désolant de la Soummam. En outre, les fumées qui se dégagent de l'incinération des ordures empestent l'air. De ce fait, les citoyens se plaignent de maladies respiratoires et des odeurs nauséabondes et de l'air suffoquant qui font leur quotidien. à ce sujet, le P/APC dit soutenir le projet de réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET) au niveau du terrain de l'ancienne mine de Gueldaman, situé sur le territoire de la commune. « Le projet sera d'un grand apport. Sa concrétisation permettra sans doute la préservation de la forêt sujette périodiquement aux incendies générés par les décharges sauvages » argumente-t-il avant de préciser que le centre d'enfouissement en question sera intercommunale et accueillera les déchets de toutes les communes limitrophes dont Akbou, Seddouk, Ouzellaguen, Bouhamza, et Tamokra. Par ailleurs, dans un récent écrit adressé à notre rédaction, le comité du village de Tifrit, commune d'Akbou, exprime son opposition à la réalisation de ce CET en considérant le site « propriété de citoyens de Tifrit ». Par conséquent, le comité souligne la détermination de ces derniers « à défendre leurs biens ».