Le CMC, la plus haute autorité en matière financière en Algérie, prend acte que «l'établissement financier en question a cessé légalement toute activité depuis cette date». La justice avait, le 24 avril 2004, décidé le refus de la continuation d'exploitation d'Union Bank et «la conversion du règlement judiciaire de cet établissement en faillite, avec fixation de la date de cessation de paiement au 18 juin 2003», selon la même source. Le précédent le plus célèbre dans les faillites des banques privées algériennes est celui d'El Khalifa Bank de Rafik Khalifa avec un trou de 1,3 milliard de dollars, suivie de la Banque commerciale et industrielle d'Algérie (BCIA). Brahim Hadjas, homme d'affaires et président-directeur général d'Union Bank, a toujours souligné la «solvabilité» de sa banque. En outre, le même conseil a décidé d'autoriser trois banques commerciales établies en Algérie à augmenter leur capital. Réuni samedi sous la présidence du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, le conseil a autorisé le Crédit populaire d'Algérie (CPA) à porter son capital de 21,6 milliards de dinars à 25,3 milliards de dinars, soit une hausse de 3,7 milliards de dinars. La Société Générale Algérie voit son capital augmenter de 902,16 millions de dinars et passer ainsi de 1,597 milliard de dinars à 2,5 milliards de dinars. Quant à BNP Paribas El Djazaïr, elle est autorisée à doubler son capital social pour le porter de 1 à 2 milliards de dinars.