Ces objectifs sont inscrits dans le projet CS09/CNFE dirigé par le laboratoire de développement politique et culture, lui-même faisant partie des 100 projets pour l'environnement et la dépollution agréés et lancés en mars 2004 par le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Ce projet figure parmi les 10 retenus pour l'éducation environnementale. Pour collecter plus d'informations susceptibles d'être exploitées dans le projet, le thème «population urbaine et environnement» a fait, hier, l'objet d'une journée d'étude organisée par le département «démographie» de la faculté des sciences sociales de l'université d'Oran et le laboratoire de développement politique et culture. Cette journée permettra de préparer le terrain pour l'organisation, dans un premier temps, d'un séminaire national sur la question et, en deuxième lieu, d'un colloque international. Plusieurs enseignants universitaires ont abordé les axes les plus importants de la question, notamment le cadre conceptuel et méthodologique, la population, l'urbanisation et les politiques environnementales et enfin les expériences et la recherche sur le terrain. Pour une bonne gouvernance urbaine en Algérie, le professeur Haffad Tahar de l'université de Batna a proposé dans son étude d'intéresser la société civile qui, selon lui, dans la majorité des cas, contribue consciemment dans la dégradation de son environnement. D'un autre côté, compte tenu que 60 % de la population vit dans les zones littorales et que, d'ici 2025, ce chiffre atteindra les 80%, il est nécessaire de prendre la question en considération et d'essayer d'inverser le flux migratoire en rendant les zones désertées plus agréables à vivre.