Comme c'était le cas l'an dernier, on s'attend, cette fois encore, à des expositions et ventes records du livre religieux importé directement du Moyen-Orient. Le taux de participation des nationaux, représentant des entreprises du livre ou simplement des distributeurs, n'excède pas 50%. «Sur un total de 150, la représentation algérienne sera assurée par 75 opérateurs d'Alger, de Constantine, d'Oran (9 participants) et de 4 autres villes du Nord du pays», assure, lors d'un point de presse organisé hier, le directeur de Somex qui insiste sur l'augmentation, par rapport à l'an dernier, des aires d'exposition (+50%), mais aussi de l'augmentation du nombre d'exposants nationaux. Cette augmentation reste néanmoins relative quand on constate qu'à lui seul, le pays des pharaons participe avec 60 opérateurs, entre maisons d'édition et entreprises de diffusion. Dar Edaâwa El Islamia, la librairie Ibn Taymia, Dar El Yakin ou Dar Es Safwa sont des terminologies qui donnent un aperçu sur la nature des livres qui vont être écoulés durant ces dix jours. Ceci est d'autant plus important à souligner que cette remarque s'applique aussi bien à Oran qu'à Alger, mais également à l'ensemble des pays de l'aire géographique arabe et musulmane. On notera néanmoins l'absence des étals des pays du Maghreb comme la Tunisie. L'engouement commercial que suscite le livre religieux est considéré comme un fait ordinaire en attendant l'enracinement, ici, à Oran, de ce type de salons qui, souhaite les organisateurs, ira en s'améliorant qualitativement, quitte à limiter le nombre de participants et les surfaces des stands.