Agréée en novembre 2005, l'Association des anciens de l'Education, réunie en club n'attend pas l'affectation d'un local pour activer et compte déjà à son actif des actions destinées à la fois à sensibiliser mais aussi à valoir ce plus psychologique dont ont besoin ses adhérents. Son inamovible président, monsieur Djillali Khelifa, ex 1er secrétaire principal de l'académie, du temps de feu Mohand Idir Aït Amrane, ex-directeur du CNEG et non moins ex-président du célèbre aéroclub de Tiaret, semble même avoir impulsé une dynamique réelle au sein d'un groupe d'enseignants à la retraite. Sans perdre de temps, Si Djillali, comme on aime à l'appeler, et son équipe ont déjà reçu, de la part du wali, du directeur d'académie, des responsables de la Munatec, de l'APC et autres organismes sociaux, des promesses fermes d'aider ce club qui ambitionne « de relever tous les défis et porter haut les valeurs de l'école algérienne ». Parmi ses objectifs, « défendre le secteur de l'Education nationale et ses dignes serviteurs dont les sacrifices ont servi d'exemples à toute une génération ». Il est clair que la constitution du club répondait à « des préoccupations d'ordre social et de solidarité au profit des membres d'une corporation qui a donné le meilleur d'elle-même ainsi qu'à un besoin légitime de participation aux activités culturelles et institutions éducatives et culturelles de la wilaya ». L'objectif du club des anciens de l'Education reste, dira notre interlocuteur, de voir se concrétiser l'espoir de s'installer dans les classes et l'espace de l'actuel Forem (ex-école Pasteur) pour « s'atteler à la protection des intérêts matériels et moraux du retraité, l'institution d'une solidarité agissante entre membres, l'organisation de conférences, colloques et journées d'études et l'édition d'une revue bimestrielle à caractère culturel et pédagogique ». Il y a, dira monsieur Khelifa, au-delà de cet entrain, « une frange de retraités qui est sortie avec des pensions qui n'atteignent même pas le SMIG. Ces gens-là, ajoute-t-il, ont besoin d'être soutenus moralement, financièrement et même dans leurs démarches visant l'embauche de leurs fils ». A l'actif du club, le numéro zéro de cette newsletter, intitulé « La voix du club » qui est déjà parue et semble promettre des sujets à débattre. Mus dans leur conviction de ne pas rester en marge de la société et de s'impliquer, le club, réconforté par les multiples soutiens dont ceux de la Munatec, a programmé déjà une sortie gratuite pour Bou Hanifia… histoire de donner le ton à une aventure de seconde jeunesse.