A quelques heures de la représentation de mercredi soir, une rencontre a été animée par les représentants du Piccolo Teatro de Milan. Notamment l'Arlequin, Feruccio Soleri et le metteur en scène, Stephano De Luca. De nombreux étudiants, futurs comédiens et scénographes, ont eu l'occasion de connaître l'historique du Théâtre populaire italien, qui est apparu vers 1545, et celui du Piccolo Teatro de Milan, fondé en 1947 par Paolo Grassi et Giorgio Strehler. Quant à la pièce, créée en 1753, elle se distingue par l'énergie fantastique qui est véhiculée. Truffaldin se laisse rarement prendre de court par les événements. Pour les représentants du théâtre de Milan, Arlequin rime avec volonté de vivre. Les dialogues, en différents dialectes italiens, peuvent être compris d'un bout à l'autre de la planète, explique l'Arlequin, grâce aux mouvements du corps et aux jeux des masques. C'est que le comique était principalement gestuel (pitreries) dans le théâtre populaire italien. L'Arlequin, M. Feruccio Soleri, a également précisé que c'est sa seconde visite à Alger, la première remontant à 1959. M. Stephano De Luca est intervenu, entre autres, pour dire que «Giorgio Strehler aurait été très heureux de voir autant de jeunes s'intéresser au théâtre».