Après la première manifestation du 21 février (El Watan du 23 février) qui a réuni plusieurs centaines de travailleurs(ses) sans papiers algériens(nes) en lutte contre les expulsions et pour leur régularisation, ceux-ci ont décidé, lors de l'assemblée générale du 24 février, la poursuite de leur mobilisation et c'est ainsi qu'ils ont à nouveau manifesté samedi dernier. Paris : De notre bureau En outre, un débat sera organisé le 3 avril au Centre culturel algérien et des actions envers Matignon, le ministère du Travail, le consulat général sont les autres actions arrêtées à la faveur de l'assemblée générale du 24 février. Ces différentes actions sont motivées par la « discrimination » dont les travailleurs sans papiers algériens sont victimes du fait de « l'interprétation arbitraire faite par l'Etat français » de l'accord bilatéral franco-algérien de 1968, modifié en 1995 et 2001, soulignent Droits devant !!, le Comité des sans-logis et la Coordination 93 des sans-papiers qui soutiennent le mouvement des travailleurs sans papiers algériens. A la suite du mouvement de grève, lancé le 15 avril 2008 par des milliers de travailleurs(ses) sans papiers, plus de 2000 ont, depuis, obtenu leur régularisation en application de l'article 40 de la loi Hortefeux de novembre 2007 et de la circulaire du 7 janvier 2008. Régularisation dont les Algériens ont été écartés, ce que la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) a condamné comme une « mesure injuste » le 15 septembre 2008. Les travailleurs sans papiers algériens et leurs soutiens demandent que le « gouvernement français respecte l'égalité de traitement entre ces travailleurs (ses) sans papiers et régularise les Algériens(nes) au même titre que leurs autres camarades » ; « les 18 consulats d'Algérie en France cessent de délivrer à la police française les laissez-passer provoquant l'expulsion des sans-papiers algériens, synonyme de violence, d'humiliation et de spoliation » ; « que le gouvernement algérien, qui en a les moyens économiques et politiques, refuse cette discrimination colonialiste et exige du gouvernement français la régularisation de ces dizaines de milliers de compatriotes vivant et travaillant en France ».