Les autorités locales d'Aïn El Turck n'arrivent toujours pas à libérer les trottoirs squattés par les commerçants, malgré les mises en demeure qui leur ont été adressées. Les quelques intimidations tentées par les services de l'APC ne suffisent apparemment plus à faire respecter la loi et ce, au grand détriment du citoyen. Car, en fait, ce dernier est bien le premier concerné dans cette affaire, du moment qu'il est privé d'un espace qui lui est réservé. Et l'on s'étonne de voir toute une population piétonne circuler sur la chaussée parmi les voitures. Le sujet, qui semble de prime abord anodin, n'aurait peut-être pas mérité d'être soulevé ici, sauf qu'il est question de la sécurité et de la santé du citoyen. En effet, les personnes les plus vulnérables, qui sont les enfants et celles du troisième âge, sont exposées aux risques d'accidents de la circulation. Obligées d'empiéter sur la chaussée à cause du peu d'espace laissé par les commerçants et restaurateurs qui entreposent à même le trottoir leurs marchandises et leurs tables, ces personnes se retrouvent à se disputer un passage avec les véhicules. A ce moment, l'inévitable se produit, puisque nombre d'entre elles se font percuter par des automobilistes. Le problème se pose surtout au centre-ville où les artères sont étroites et très fréquentées. D'autre part, souvent des altercations éclatent entre les piétons et les mécanisés, qui se rejettent la responsabilité. Mais qui est en fait responsable de cette situation ?