Constitués en association depuis octobre 2008, les acquéreurs des 210 logements sociaux participatifs (LSP) d'Azeffoun luttent pour faire aboutir ce projet qui a pris du retard. Cette fois c'est une lettre ouverte qu'ils adressent au wali de Tizi ouzou, dans laquelle ils dénoncent de nombreux aspects liés à ce projet. Cinq points importants sont cités dans cette lettre. Le retard accusé dans la réalisation : le projet a été lancé en 2004, le délai contractuel est écoulé et le taux d'avancement est de 50%. Les bénéficiaires qui ont décortiqué les différents règlements régissant ce genre de logements, découvrent que leur projet n'est pas assuré auprès du fonds de garantie (FGCMPI), ce qu'aurait dû faire le promoteur (AWGRFU de Tizi ouzou). De ce fait, la même agence ne peut formaliser les VSP( contrats de vente sur plans) ; encore une entorse au règlement. Les logements greniers dans les tours B1, B2, B3, sont rejetés par ces futurs acquéreurs. L'autre anomalie, affirment les contestataires, c'est l'hypothèque de ce projet au profit de la banque CNEP de Tizi Ouzou. En plus de cette lettre ouverte au wali de Tizi Ouzou, l'association a saisi le ministère de l'Habitat pour exiger une inspection pour faire toute la lumière sur ce projet. Ils ont également écrit au ministère de l'Intérieur pour qu'il intervienne pour remettre les pendules à l'heure. Autant dire qu'ils n'ont pas l'intention de se laisser faire.