René Lavaray, Consul général de France à Oran, qui était accompagné de Jean-François Boutin, responsable au niveau de la Société Générale Algérie implantée au Bd de la Soummam, a rencontré, mardi, les ressortissants français qui travaillent sur le tronçon ferroviaire Mecheria -Bechar. Au cours d'un point de presse animé par le diplomate français au siège de la wilaya, MM. Mechri Azzedine, wali de Bechar, et Hamadi Othmane, président de la Chambre régionale du commerce, ont, auparavant, tous deux mis en relief les potentialités que recèle la région du Sud-ouest dans différents secteurs d'activités économiques, notamment touristiques, susceptibles d'attirer l'investissement français. Le wali a parlé du « réseau routier dense en parfait état, de la fibre optique opérationnelle dans le domaine de la communication, de l'électrification généralisée, l'existence de deux aérodromes, l'un à Bechar et l'autre à Beni Abbès, de la disponibilité permanente de l'eau potable, de l'accueil chaleureux des populations et des sites magnifiques, éléments de base agissant en faveur des investissements touristiques que nous encourageons », a-t-il indiqué. A une question posée par « El Watan » au diplomate français sur la frilosité des investisseurs français pour venir s'installer en Algérie, le Consul général a tenu à rappeler que « des contacts permanents entre partenaires algériens et français n'ont pas cessé et que 300 entreprises françaises travaillent aujourd'hui en Algérie ». A ce sujet, l'hôte français citera, pêle-mêle, « Total » à travers son usine de vapocraquage d'Ethane présente à Arzew avec un investissement de 3 milliards d'euros, Alsthom (métro), Cegelec (à Arzew), Halley (construction navale), Boucorme -mer (à Beni-Saf) et l'entreprise Piriou (remorqueurs de haute mer). La présence de toutes ces sociétés en Algérie est, selon lui, le gage d'une bonne relation entre les deux pays. René Levaray dira que la représentation diplomatique française à Oran œuvre à relancer, à densifier et à consolider les relations économiques algéro-françaises. « Mais il reste aux investisseurs français à décider eux-mêmes de venir en Algérie ». Néanmoins, le facteur humain des relations entre les deux pays a été quelque peu occulté et auquel l'Algérie accorde manifestement une grande importance. Pas moins de 50 000 visas français auraient été accordés aux Algériens pour se rendre en France durant l'année 2008. « Le Consulat général de France à Oran traite, depuis septembre dernier, les dossiers de demandes de visas concernant les étudiants algériens du Sud-ouest en collaboration avec les responsables des universités et centres culturels », a précisé René Levaray.