Un mouvement de protestation a été enclenché, lundi dernier, à l'ex-ENEL de Fréha, qui fabrique des appareils élétro-industriels. Ce débrayage intervient en soutien à la grève de la faim qu'observent les syndicalistes de l'entreprise depuis samedi dernier. Ces derniers s'élèvent contre les « mesures répressives » exercées par leur direction à l'égard des travailleurs de l'établissement. Les grévistes, affiliés à l'union locale de l'UGTA, exigent, entre autres, à travers cette action, la venue du président du SGP Cabeleq. « La direction de l'entreprise, à travers son PDG, a multiplié les manœuvres et les pressions afin de contraindre les syndicalistes à renoncer à l'exercice du droit syndical. En raison du refus des syndicalistes de compromettre la confiance placée en eux par les travailleurs, les relations sont devenues des plus délétères », lit-on dans la déclaration des grévistes qui relève que « le syndicat d'entreprise refuse la fatalité d'une gestion autoritaire ». Selon le même document, le PDG d'éléctro-industries de Fréha n'a pas tenu compte des recommandations de la réunion ayant regroupé le mois dernier, le même responsable, le directoire du Cabeleq et l'UGTA. Nous n'avons pas pu joindre le directeur, malgré nos tentatives.