Si traditionnellement elle est associée au labeur et à la convivialité, la cueillette des olives a aussi son lot d'accidents observés chaque année. Pour la campagne oléicole de cette année, les services des urgences de la daïra d'Aokas avancent le bilan de quatre chutes, dont toutes les victimes sont de sexe féminin. Celui de l'année 2003 a été plus lourd, selon les mêmes services qui ont dénombré le double des victimes de l'année 2004. Mais, ce qui a tout lieu d'être intrigant, c'est le fait avéré que ce sont les femmes, le plus souvent âgées, qui font les frais des risques liés à cette activité. Si les dégâts se résument à des traumatismes crâniens, de graves fractures du bassin et des membres inférieurs, les chutes peuvent être mortelles comme cela a été le cas, il y a quelques années, pour cette brave dame laborieuse d'une cinquantaine d'années. Quelques facteurs, comme la taille des oliviers de la zone maritime et le fait que la cueillette des olives reste l'apanage des femmes âgées concourent à accentuer un phénomène qui, à y regarder de près, relève du fait accompli. Les préposés aux services des urgences de la daïra d'Aokas avancent le bilan d'une quarantaine de chutes, plus ou moins graves, pour ces dernières années et dont les victimes ont nécessité des soins.
