L'acte de naissance de la radio régionale de Mila a été signé, avant-hier, au niveau du siège flambant neuf de ce média. Lotie à l'ex-siège de l'éducation, qui a bénéficié de somptueux aménagements, la radio locale de Mila, dont la mise en service a été à maintes fois ajournée, a été officiellement donnée, avant-hier, par Azzeddine Mihoubi, secrétaire d'Etat auprès du premier ministre chargé de la communication. Accompagné du wali de Mila, de Chaâbane Lounakel, Nacer M'hal, Abdelmalek Houyou, Toufik Khelladi, respectivement directeur de coordination des radios régionales, DG de l'APS, DG de la TDA (télédiffusion), DG de la radio algérienne, ainsi que de plusieurs directeurs de radios régionales limitrophes, comme Jijel, Constantine et Annaba, il visitera le siège flambant neuf de la désormais radio Mila, sis à la rue de Jérusalem, en plein centre-ville, où il donnera, vers les coups de 12h30, le coup d'envoi de la diffusion. Le nouveau-né dans l'arène radiophonique émettra donc tous les jours sur la fréquence 89.6 MHZ sur la bande FM, à partir de l'émetteur implanté sur les hauteurs de Grarem et sur la fréquence 102.7 MHZ concernant les autres régions de la wilaya, couvertes par le deuxième émetteur érigé à Kef Boudergua (Bouhatem). « Dans un premier temps, la radio locale de Mila disposera d'une plage horaire quotidienne de près de 8 heures (6h40-14h) », a expliqué Rabah Chouf, ingénieur de son à la Cirta FM. S'agissant du programme statique, une amplitude horaire assez significative sera consacrée aux émissions culturelles, sociales, éducatives, historiques et sportives. Le volet relatif à l'information ne sera pas en resta, dès lors qu'il est prévu, au titre du programme dynamique des flashes d'information (chaque heure), une émission quotidienne vers midi et une émission d'information appelée « Forum », invitant les responsables à répondre en direct aux doléances citoyennes. Mieux encore, un « breaking news » figure au menu du programme informationnel en fonction de l'urgence des événements. Selon A.Mihoubi, « un programme d'envergure nationale, doté de plus de 300 réémetteurs, est mis en œuvre par la TDA à l'effet de couvrir, entre autres, les zones d'ombre de l'Est ». Il y a lieu de souligner qu'une équipe de techniciens et d'animateurs aguerris, dépêchés par la radio Cirta FM, ainsi que celle de Batna, est à pied d'œuvre et assure, depuis quelque temps, une formation au profit du personnel de l'institution. Confiée aux bons soins de brillants formateurs, dont Djemaï Boumaâraf, Omar Zidani et Mouaâtaz Belhouchet, dans l'ordre, rédacteur en chef, informaticien à la radio de Batna et animateur à Cirta FM, le personnel d'antenne a bénéficié, personnel formé de 4 animateurs (trices), 4 journalistes et 4 réalisateurs, d'un mois de stage qui s'est avéré concluant. Une période d'initiation d'une quinzaine de jours a également servi à la « diffusion à blanc », donc à l'exécution au quotidien de programmes (chaque jour avec sa propre feuille de route), mais sans occuper les ondes. Pari tenu ? Le directeur de radio Mila, Brahim Ouettar, répond par l'affirmative. Et d'ajouter : « Sans les efforts des pouvoirs publics, les choses n'auraient pas été faciles. A présent, nous tenterons de faire de ce média une radio modèle au service permanent du citoyen, tout comme nous oeuvrerons à la valorisation de l'effort consenti par l'Etat, de sorte que cet acquis (la radio) soit une vitrine qui reflètera les préoccupations de la population ». Bon vent au nouveau venu !