L'Union internationale de cyclisme a réagi sévèrement à la nouvelle méthode électorale ayant été adoptée pour le renouvellement de l'instance fédérale algérienne. Un mémorandum établi par le service juridique de l'UCI a été adressé à la nouvelle fédération en date du 13 février dernier et attend toujours la réponse. Pour le moment, la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) est suspendue de toute participation internationale jusqu'à la mise en conformité de ses statuts avec ceux de l'UCI. D'ailleurs sur le site de l'UCI, les noms du président et du secrétaire général de la FAC ne sont pas portés sur la liste des fédérations nationales. Ainsi dans le mémorandum, 2 chapitres, 15 articles et les généralités sont remis en cause. Voilà une idée de la teneur de ce document où il est d'emblée demandé à la Fédération algérienne d'ajouter dans ses statuts « qu'elle s'engage à se conformer aux statuts et règlements de l'UCI ainsi qu'à toute décision prise conformément à ceux-ci ». Dans le même ordre d'idées, la FAC doit ajouter dans le chapitre relatif aux missions de la Fédération « en cas de conflit entre les règlements de la FAC et ceux de l'UCI, seuls ces derniers s'appliquent ». Toutefois, la nouveauté est dans l'article 13 qui stipule : « Le ministre chargé des Sports, n'étant pas membre de l'AG, ne peut en aucun cas la convoquer. » L'article 17 énonce aussi la souveraineté de l'AG, puisqu'il est dit que pour des raisons d'indépendance de la fédération, il n'est pas légitime que 2 membres désignés par le MJS soient élus. Enfin, l'UCI rejette catégoriquement la limitation de mandat portée dans l'article 28 et prévoit que les membres sortants sont rééligibles. C'est dire que pour l'UCI, le nouveau bureau de la FAC est illégitime et seule une nouvelle AGE conforme au contenu de ce mémorandum pourrait remettre de l'ordre et permettre à notre champion du monde et nos professionnels de reprendre leurs vélos sur les pistes internationales.