Ça continue. Après le judo, après l'escrime, voilà le cyclisme qui entre en scène. En effet, l'Union cycliste internationale (UCI) vient de faire savoir, par un courrier daté du 5 février 2009 et signé par son président, Pat Mac Quaid, qu'elle ne reconnaît pas la nouvelle direction de la Fédération algérienne de cyclisme, issue de l'assemblée générale élective du 30 janvier dernier. Dans sa missive, M.Mac Quaid demande à ce que le procès-verbal de l'assemblée générale élective soit envoyé à l'UCI. «Nous vous saurions, également, gré de nous délivrer toutes les informations liées à la procédure d'élection qui a été mise en place, y compris les convocations et l'ensemble des candidatures aux élections introduites, les listes de candidats soumises à l'AG, toute décision au sujet des candidatures...», ajoute-t-il. «Veuillez prendre en considération que, dans l'intervalle, l'UCI ne reconnaîtra pas la légitimité des nouveaux dirigeants en place si ceux-ci ont été élus suivant le texte des statuts qui nous a été soumis en novembre dernier. En effet, et conformément à la Charte olympique, l'UCI ne peut pas accepter une telle ingérence du ministère de la Jeunesse et des Sports dans le fonctionnement de la Fédération. Cela implique, notamment, que votre Fédération ne pourra être représentée valablement par ces dirigeants au sein de l'UCI, ni de la Confédération africaine de cyclisme, notamment en ce qui concerne cette dernière lors du Congrès du 16 février prochain, sauf avis contraire de notre part» fait-il savoir.Si l'UCI réagit de cette façon c'est qu'elle a dû avoir vent que l'élection au sein de la FAC ne s'est pas déroulée conformément aux règles qu'elle tente d'édicter dans toutes les Fédérations qui lui sont affiliées. Selon les propos de son président, l'UCI conteste l'application, pour le cyclisme algérien, du décret 05-405 relatif aux Fédérations sportives. Elle rejoint en cela les Fédérations internationales de judo et d'escrime qui ont rejeté cette application. La première aurait demandé à ce que le MJS lui envoie un émissaire pour lui expliquer la démarche de son département dans l'élection au sein de la FAJ. Quant à la seconde, elle a, carrément, fait savoir qu'elle n'accepte pas plusieurs dispositions dudit décret.