Deux arrêts de bus se faisant face au niveau de la voie à grande circulation (RN 5-E) reliant l'aéroport à Bab Ezzouar, précisément à la hauteur du commissariat de police de la cité du 5 Juillet (Haouch Attar), font l'objet de sérieuses critiques de la part des riverains. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu'un usager, quittant le bus d'un côté ou de l'autre de la voie en voulant la traverser, soit victime d'un accident. Des dizaines de morts dues à la vitesse vertigineuse des véhicules ont été dénombrées dans le courant de l'année 2004 au niveau de ce point. « J'ignore pourquoi les autorités locales n'installent pas une passerelle ou à défaut des ralentisseurs ? », s'interroge un riverain dont un proche vient d'être fauché à mort sur les lieux par une voiture. Pour le président de l'APC de Bab Ezzouar dont dépend ce site macabre, l'installation d'une éventuelle passerelle ne relève pas de ses compétences. « Une infrastructure de ce type doit être érigée par la direction des travaux publics de la wilaya d'Alger. Nous les avons alertés à plusieurs reprises et je crois que notre demande a trouvé une oreille attentive auprès de cette institution », nous a-t-il déclaré. Et d'ajouter : « Ce point constitue pour nous un véritable casse-tête et c'est pour cette raison que la commission de la circulation routière de la wilaya déléguée de Dar El Beïda est en passe de solutionner définitivement le problème. » Comment ? « Il est question de transférer les arrêts en question vers un site plus sûr qui est situé à la cité des 1200 Logements, en face de l'hôtel Mercure. » Le P/APC n'omettra pas de souligner que la pose d'une passerelle reste une priorité absolue. Il convient de signaler que, durant ces trois dernières semaines, pas moins de trois personnes, à savoir une vieille femme, un adolescent et tout récemment un enfant de trois ans, ont trouvé la mort au moment où elles traversaient la voie.