A Dar El Beïda, la rue Haouch Attar ne bénéficie pas de la même attention que la rue principale alors qu'elle est tout aussi importante, notamment de par la densité de sa population et de ses activités commerciales. Le grand terrain vague, qui jouxte la RN5 en litige, sert de dépôt et de dépotoir, il enlaidit le quartier. Dégradé, le bitume de la rue laisse apparaître de larges crevasses par endroits. La route a été sérieusement endommagée sur une centaine de mètres par un entrepreneur peu consciencieux. Les trottoirs sont éventrés particulièrement du côté des coopératives dont les accès souffrent de l'absence de goudron. Les habitants attendent la réalisation d'une route secondaire qui longe les coopératives et mette fin aux crevasses et à la boue. Les ordures sont entassées en grande quantité à même le sol sur les petits terrains vagues, notamment en face du centre médico-social de la caserne de police et de la cité mitoyenne. Les bacs à ordures font défaut, l'ancienne APC n'ayant pas tenu sa promesse d'en installer tout le long de la rue Haouch Attar. Un gouffre immense de 400 m2, résultat de fouilles d'un projet d'immeuble abandonné, fait face à la caserne de police. Il constitue un danger pour les riverains, en raison de l'accumulation d'ordures et d'eau usées. Il sert parfois de lieux de jeux à des enfants.Enfin, le marché de fruits et légumes informel gagnerait à être installé dans le grand boulodrome du quartier sous-utilisé. Cela mettrait fin à l'anarchie de la circulation et créerait une source de revenu pour l'APC. Celle-ci devrait se préoccuper de ce quartier qui grandit d'année en année et qui n'a vu que la réalisation d'une petite poste et d'une annexe de l'APC.