Le diagnostic établi au cours des ateliers a été aussi riche d'enseignements pour stopper la détérioration du tissu urbain et social, préserver les monuments et sites archéologiques, renforcer la cohésion et enfin favoriser l'activité économique. Les actes du colloque international sur la « Réhabilitation et la revitalisation urbaine à Sidi El-Houari », organisé en octobre 2008 par l'APC d'Oran, l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), le Collège des architectes techniques de Barcelone et l'Office algérien de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés du ministère de la Culture, ont été présentés jeudi après-midi au siège de l'hôtel de ville, à une assistance nombreuse composée d'étudiants et enseignants de l'institut d'architecture de l'USTO, d'urbanistes, de représentants d'associations, de promoteurs immobiliers et de l'OPGI ainsi que des délégués des secteurs urbains. Approche scientifique Les Consuls généraux d'Espagne et de France ainsi que le wali et le maire d'Oran. Les enseignements et les recommandations de cette rencontre ont été également mis en exergue pour tirer profit de ce dynamisme et le mettre au service de la réhabilitation du quartier de Sidi El-Houari, une cité qui garde encore présents dans sa mémoire neuf siècles d'histoire. Le diagnostic établi au cours des ateliers a été aussi riche d'enseignements pour stopper la détérioration du tissu urbain et social, préserver les monuments et sites archéologiques, renforcer la cohésion et enfin favoriser l'activité économique. Le représentant de l'AECID, M. Sergio Blanco, est également intervenu pour rappeler à l'auditoire les principaux axes méthodologiques qui ont motivé l'approche scientifique du colloque en associant les habitants, à travers le mouvement associatif, aux recommandations quant à l'amélioration des conditions de vie des citoyens. En d'autres termes, il est préconisé de faire de ce projet une opération pilote afin qu'elle soit étendue aux autres quartiers ayant un fort potentiel de vieux bâti. Le directeur de l'Institut Cervantes, M. Javier Galvan, a, quant à lui, parlé des activités et de la disponibilité du centre culturel espagnol pour favoriser les débats à même de renforcer les initiatives allant dans le sens de la réhabilitation de la cité Sidi El-Houari qui abrite d'importants vestiges et des pièces architecturales symbolisant les présences espagnole, ottomane et française, du 16ème au 20ème siècle et qui vient de bénéficier de 150 milliards de cts à l'issue de la dernière visite présidentielle.