La circulation sur la route reliant la commune d'Afir à celle de Dellys est devenue difficile. D'importants glissements de terrains sont enregistrés, sans que les autorités ne réagissent pour éviter les risques qui planent sur les usagers de cet axe routier. Cette situation risque de mettre toute la localité d'Afir dans l'isolement puisque ladite route est la seule qui relie les deux villes. L'affaissement de terrain, survenu au lieudit Oued Oubay, sur la RN24, durant le début des années 1990 et qui continue de causer de grands désagréments aux usagers de cet important axe, est un parfait exemple de l'indifférence des responsables face à de tels risques. L'état de la route à cet endroit s'aggrave d'une année à l'autre. L'immense creux s'étend sur plus d'une cinquantaine de mètres et de deux mètres de profondeur. Ce qui crée des files interminables de véhicules, et des embouteillages notamment en période de grandes pluies, qui empruntent une piste qui contourne l'endroit. A souligner que cet affaissement est survenu quelques mois uniquement après la fin des travaux de revêtement dudit axe. « Nous avons réclamé la construction d'un pont ou l'ouverture d'une autre route pour éviter cet endroit, mais en vain », dira un transporteur de la région. « Nous sommes exposés à de grands risques d'affaissement mais les responsables ne font rien du tout pour éviter de nouveaux glissements au niveau de cette route », ajoute-t-il. Ce glissement n'est pas le seul dont se plaignent les habitants de cette localité. D'autres cas sont signalés un peu partout au niveau des chemins vicinaux qui relient quelques villages au chef-lieu de la commune. A Boumati, on rencontre les séquelles des inondations de novembre de 2007 qui ont frappé la région de Dellys. Rappelons que des villageois ont protesté déjà, par le passé, devant le siège de l'APC pour réclamer la reconstruction des ponts emportés par les eaux en 2007. Ils ont aussi réclamé le revêtement des routes de leurs villages totalement dégradés, suite aux inondations de l'année précédente.