Le président du CSC a annoncé, hier matin, sa décision de quitter définitivement le club, lors d'une conférence de presse organisée au stade chahid Hamlaoui de Constantine à laquelle ont pris part le nouveau coach français, Jean Castaneda, ainsi que certains joueurs. Une décision surprenante, surtout après le précieux nul enregistré avant-hier à Skikda. Le point arraché par les clubistes conserve intactes leurs chances de jouer l'accession, et ce, malgré les tiraillements et les luttes intestines qui minent le prestigieux club constantinois. Contacté, Mourad Mazar se montrera résolu à quitter la direction, déclarant que sa décision a été motivée par le climat délétère qui sévit autour de lui : « Jusque-là, j'ai pu gérer la situation et accepter que l'on m'insulte, mais dès lors qu'on s'attaque à ma famille et que des énergumènes en viennent à la menacer… Je trouve qu'il vaut mieux pour moi aller rejoindre ma famille et retrouver ma vie normale. Le club est condamné à cause d'opportunistes qui gravitent autour de lui. Notre situation financière est catastrophique et le club ne fonctionne que grâce au sacrifice de quelques dirigeants… » Par ailleurs, l'entraîneur français semble avoir été choqué par les conditions dans lesquelles évolue l'équipe, voulant même rentrer chez lui mercredi dernier. Le président réussira quand même à le convaincre de rester, mais Castaneda a annoncé hier aussi son départ. Interrogé sur l'opportunité de l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire, Mazar nous répondra sèchement : « Je n'en sais rien et je ne me sens plus concerné. Pour ma part, je rentre chez moi au même titre que l'entraîneur qui ne veut plus rester. »