L'assemblée, dont la majorité relative est revenue au RCD avec trois élus, compte deux élus du FFS et deux autres du FLN. «Nous avons tenu deux réunions durant lesquelles j'ai tenté d'installer l'exécutif. J'ai désigné deux adjoints conformément à ce que prévoit le code communal. Les élus du FFS et du FLN, constitués en alliance, ont rejeté la proposition», explique M. Rabhi, le P/APC élu sur la liste RCD, en imputant aux opposants une volonté de blocage. Les propos sont fortement contestés par les représentants du FLN et du FFS qui, eux, épinglent chez le P/APC un désir de faire cavalier seul. «Nous avons demandé au P/APC de répartir les deux fonctions d'adjoint à équité entre les listes de nos deux partis pour une meilleure collaboration, chose qu'il a refusée», relate M. Bellataf, élu FFS. Vision également partagée par M. Achari, élu FLN qui se dit prêt à œuvrer dans le sens de la décrispation pour peu que le représentant du RCD prenne en considération la proposition du groupe.