Ce dernier a affirmé : «Les joueurs ont manqué de combativité» et pis «il y a eu de la triche quelque part». Une situation qui, selon lui, ne se justifie guère dans la mesure où, dira-t-il, «l'équipe a été très bien préparée et les joueurs ne manquent de rien», des propos confirmés par Torki, qui révèle «qu'ils ont été tous réglés jusqu'au dernier sou». Un peu plus loin, Saâdi affirmera, non sans avoir imputé «cette défaite humiliante à la responsabilité pleine et entière des joueurs» comme pour s'en laver les mains, qui, ajoutera-t-il «n'ont rien fait pour gagner». Il reconnaîtra tout de même que «ce résultat négatif est décourageant». Dans cet imbroglio propre apparemment au Mouloudia d'Alger, «les choses ne semblent pas être rentrées dans l'ordre. Il y a un manque flagrant de maîtrise dans la gestion des ressources humaines, sinon comment expliquer qu'un joueur qui soit dit en passant, a le statut de professionnel, Maouche, pour ne pas le nommer, 'abandonne sans crier gare le groupe” sans autorisation préalable de ses dirigeants employeurs et de son coach quand bien même ce dernier a jugé qu'il n'est pas encore opérationnel». Comment expliquer, par ailleurs, que le cas Diakité ne soit pas encore réglé, laissant ainsi dans le doute le staff technique. Timidement, le président de section, fraîchement désigné, même si ce dernier soutient qu'«il a toujours été près de l'équipe et à son écoute», a annoncé que «des sanctions seront prises contre certains joueurs», sans préciser lesquelles, cependant, beaucoup d'observateurs, bien au fait de ce qui se passe dans la maison du Doyen, restent sceptiques quant à un «assainissement profond et radical» qui éviterait une autre crise dont personne n'a besoin. Pour l'instant, les inconditionnels du Mouloudia, pour marquer leur mécontentement, boudent leur équipe, comme l'atteste leur absence massive face au MCO. Une situation sur laquelle Messaoudi Torki rétorque : «Nous avons bien gagné sans eux», ce qui donc ne semble pas le préoccuper, signifiant par là que le groupe n'a pas besoin du «treizième homme», persuadé que le public mouloudéen reviendra «une fois que l'équipe se remettra à gagner, et cela va venir», enchaînera-t-il. Pourtant, une sortie périlleuse se profile à l'horizon contre le CABBA, demain à Bordj Bou Arréridj et où un nouveau faux pas est pratiquement interdit aux camarades de Bouzid.