Pour lui, il s'agit «d'un déclic annonciateur de jours meilleurs, pour l'USB, qui, jusque-là traîne la patte», comme l'atteste sa peu reluisante position de lanterne rouge actuelle. Cette situation, l'entraîneur biskri l'explique par «un manque total de solidarité des joueurs, un manque de motivation et une absence totale de discipline.» Et d'ajouter : «Je me suis attelé dès le départ à assainir le climat, à renforcer l'esprit de camaraderie entre les joueurs, dont certains ne se parlaient même pas et établir une discipline de fer qui j'espère sera salutaire. Cependant, je suis confiant, car tous les joueurs adhèrent totalement à ma façon de faire.» En outre, il ajoutera qu'«avec le retour du président Aymen, pour une gestion plus saine et plus efficace du club,ainsi que le gonflement des primes des joueurs, je suis convaincu qu'ils ont à cœur de relever le défi pour sortir de la zone rouge. Car, nous avons un groupe qui n'a rien à envier aux autres formations, considérées comme grosses cylindrées, et qu'ils sont capables de résultats performants.» Le coach biskri estime qu'«il nous faut seulement deux victoires à l'extérieur et nous nous éloignerons de la zone rouge. Et là, je suis persuadé que nous pouvons y arriver. La preuve, cette qualification aux dépens d'une formation jouant les premiers rôles en championnat.» Et pour bien concrétiser sa stratégie, Slimani a obtenu des dirigeants biskris, la mise sur pied d'un stage bloqué de 15 jours à l'hôtel Mehdi de Staouéli. Il s'agira par là «de requinquer l'équipe sur tous les plans, physique, tactique, et surtout psychologique.» Ainsi, «ce regroupement sera ponctué de matchs amicaux face au PAC, au CRB et au NAHD», nous dira-t-il. Et ce, en attendant le prochain round du championnat, où les Biskris «croiseront le fer», à Biskra même, à leur adversaire malheureux en coupe d'Algérie, l'ASO en l'occurrence, mais là, «il n'est pas question de faire match nul», nous révèle le coach biskri.