Ce sont au moins quatre organisations, l'UNPA, l'UNFA, l'UNJA et l'ONEC, en plus de deux sections syndicales, l'UGTA et le SNAPAP, à avoir signé un communiqué de dénonciation des déclarations du président de l'APW de Mascara, Boukhari Brahim, qui a critiqué, au cours de la dernière session de l'assemblée qui s'est tenue le 10 mars, le fonctionnement du service des cartes grises de Mascara. Les « représentants » des organisations, après avoir annoncé leur soutien aux fonctionnaires de « l'administration », incitant ces derniers à « se rapprocher des instances compétentes pour leur réhabilitation », ont appelé les autorités de l'Etat à mettre un terme à ce qu'ils qualifient de « dépassements ». Parallèlement, deux sections syndicales de l'UGTA et du SNAPAP ont également manifesté, chacun à sa manière, leur mécontentement contre les déclarations du président de l'APW qui « touchent à la dignité des fonctionnaires ». Contacté par nos soins, le président de l'APW, qui a assume la charge de mouhafedh du FLN à Mascara, s'est interrogé sur les dessous d'une campagne de déstabilisation menée à son encontre, en précisant que les dernières déclarations sur le service des cartes grises de Mascara « sont appuyées par des documents de citoyens qui attendent la délivrance de leurs cartes grises depuis plusieurs mois ». Allant plus loin, il dira : « En ma qualité de président de l'APW, je suis en droit de m'inquiéter des problèmes des citoyens comme d'appeler à une session extraordinaire de l'assemblée pour l'installation d'une commission d'enquête au sein du service des cartes grises. » Signalons que la plupart des représentants des organisations de masse signataires du communiqué de dénonciation sont des FLNistes opposants au mouhafedh.