« Nous dégageons toute responsabilité sur les événements du passé » Ala ville de Khemis Miliana, dans la wilaya de Aïn Defla, où elle a animé hier un meeting à la salle de cinéma El Kawakeb, Louisa Hanoune, candidate à la présidentielle, a déclaré que le paysage politique a changé depuis le dernier scrutin présidentiel de 2004. A cette période, a-t-elle poursuivi, nous étions au bord d'une guerre civile et nous avions alors signifié notre désir de paix. « Nous dégageons toute responsabilité sur les événements du passé, que ce soit sur le plan sécuritaire ou économique », a-t-elle encore ajouté. S'étalant longuement sur la situation socioéconomique du pays, la SG du PT dénoncera le bradage des institutions économiques au profit du privé et la précarité d'une partie non négligeable de la population, alors que l'Algérie dispose, a-t-elle ajouté, de capitaux importants déposés dans les banques étrangères. Dans la foulée, elle dénoncera les visées étrangères sur la nation et exprimera son admiration pour des pays d'Amérique latine qu'elle qualifiera de modèles de démocratie. La première dame du PT a, par ailleurs, rappelé à l'assistance les nombreux amendements proposés par son parti, cependant restés sans écho. Fustigeant la politique prônée jusque-là, la candidate au prochain scrutin présidentiel a indiqué que l'aveu d'échec de la politique économique émis par les décideurs représente une victoire pour le PT. Le premier engagement de la candidate en cas d'élection serait de rendre la parole au peuple, a-t-elle affirmé. Une parole, dit-elle, confisquée depuis l'indépendance.