Les conditions d'accès à une formation professionnelle pour ceux ayant quitté les bancs d'école sont désormais rendues plus souples. Le niveau scolaire requis n'est plus un obstacle pour tout postulant à une formation, à condition qu'il sache lire et écrire. Ainsi, pour ceux issus de l'enseignement primaire, certaines spécialités leur sont adaptées telles que la couture et la coiffure pour dames. Dans cette nouvelle catégorie de stagiaires, 40 sont inscrits en mode résidentiel et 30 en mode apprentissage. L'un d'eux, un apprenti, nous dira : « Ces nouvelles mesures sur le niveau scolaire ouvrent pour nous qui avions perdu tout espoir auparavant, de nouveaux horizons. » A noter qu'en dehors de cette catégorie particulière, à laquelle s'ajoute la prise en charge des handicapés et des jeunes en difficulté morale, le centre de formation professionnelle de Soumâa accueille depuis la rentrée scolaire 350 stagiaires en mode résidentiel et 326 autres en mode apprentissage qui avaient à choisir parmi 301 spécialités, dont l'artisanat, l'agriculture, l'électricité, etc. « Nous encourageons toujours nos stagiaires à participer aux activités complémentaires tels que le sport, la culture et les expositions », nous dira le directeur du CFPA de Soumâa, M. Aït Mokhtar qui nous a affirmé par ailleurs que la direction de la formation et de l'enseignement professionnels a choisi le CFPA de Soumâa comme centre pilote dans le cadre de la mise en application de la nouvelle méthodologie d'ingénierie pédagogique. Ainsi, 43 apprentis suivent la spécialité électricité en bâtiment. Un autre type de formation à Soumâa cible la femme au foyer résidant dans la zone rurale périphérique. Quant aux fonctionnaires qui veulent s'initier à l'informatique, des cours du soir sont dispensés selon des tranches horaires adaptées.