Il met à l'écran une palpitante histoire d'amour partagée par deux étudiants. Le scénario de Assam Hmimi a été tourné à Tizi Ouzou, sur les montagnes pittoresques d'Ath Mlikech et dans de luxueux lieux touristiques de Béjaïa. Le jardin secret, devra marquer en lettres d'or son nom figurant déjà en gros plan dans le cinéma d'expression amazighe. Les décors, les paysages paradisiaques, la mise en scène confiée à de jeunes comédiens talentueux, autant d'atouts font que ce produit 2009 a de quoi tenir en haleine un large public. Boussaâd Titouah et Nadia Boussaâd incarnent merveilleusement bien les rôles principaux d'étudiants qui s'aiment passionnément avant de se déchirer. Après quoi, le cinéaste a su alimenter le suspense en montrant la jeune fille chercher le grand amour auprès d'un autre homme imposteur : un ouvrier qui met haut la barre de la séduction en se faisant passer pour un propriétaire de bistrot en France. Ce rôle de brute est confié à Kamel Naâli, un illustre et célèbre chanteur qui fait fureur en Kabylie. Un jour, la princesse découvre que son prince charmant est manutentionnaire dans une limonaderie. Puis, place au drame puisqu'elle se retrouve plongée dans l'abîme de la maladie. Le suspense durera jusqu'à ce que la coïncidence donne une fin imprévue à l'histoire riche en péripéties. Son « ex » rentre de France à l'issue de son cursus de médecine. Le hasard fait que c'est lui le chirurgien, dans un hôpital algérois, qui lui sauve la vie, en lui effectuant une intervention chirurgicale. Les deux amoureux renouent et … quel talent…pour imaginer une fin aussi émouvante ! Projets en vue de Assam Hmimi : un film intitulé Zahra et les loups, scénario de K. Nadia, dont il dit attendre une subvention du ministère de la Culture. Son riche parcours est truffé de titres et de lauréats. 1989 : le policier, La haine poursuivant l'innocent obtient le 1er prix d'encouragement au festival magrébin de Tiaret. En 1990 Assassinat sur commande, est sanctionné par le prix spécial décerné au festival de Constantine. Le 2e prix est offert à L'ennemi sans visage au festival d'El Harrach en 1993. Il revient à la charge en 1998 avec Azal netsar (le prix de la vengeance), s'inspirant d'une chanson célèbre de Lounès Matoub. Le produit gagne la mention spéciale du jury en 2003 au festival amazigh d'Oran. Vient enfin en 2004 Le verdict noir, déposé à l'ENTV le 2 mai 2005 et dont on attend à ce jour la diffusion.