Après un retard de huit mois sur les délais contractuels, le coup d'envoi des travaux de réalisation de la nouvelle station de dessalement de Ténès vient d'être donné par l'entreprise espagnole en charge du projet, avons-nous appris hier auprès d'une source sûre. Cependant, ce début est jugé timide en raison, nous dit-on, de lenteurs administratives qui bloquent ce projet depuis plusieurs mois. En effet, l'entreprise de réalisation attend la délivrance du permis de construire définitif pour pouvoir se lancer dans la réalisation effective de cette œuvre qui a été lancée par le ministère de l'Energie et des Mines. Elle ne dispose, pour le moment, que d'un permis provisoire, précise encore notre source, ajoutant que la fin de la procédure administrative est largement tributaire de l'achèvement de l'étude d'impact sur l'environnement, laquelle est menée par les services du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Le choix du site a été opéré sur une partie de la zone d'expansion touristique de Mainis. Cette dernière est restée à l'état naturel et devait abriter des projets touristiques initiés par des professionnels du secteur et autres investisseurs. D'une capacité de 200 000 m3, elle devrait être achevée dans deux ans, selon les termes du contrat liant la société espagnole à la partie algérienne.