L'importation de véhicules neufs en Algérie est désormais soumise à la fourniture d'un nouveau document, à savoir le certificat de qualité. Selon le site Internet spécialisé DZ Autos qui rapporte cette information, ce document exigé depuis environ deux semaines a fait que des centaines de véhicules se retrouvent bloqués au niveau des ports, principalement celui d'Alger. En effet, depuis quelque temps, les autorités portuaires exigent des importateurs la présentation d'un certificat qui prouve la qualité des produits destinés à être commercialisés sur le marché algérien. Cette nouvelle disposition n'a pas manqué de créer des perturbations dans la procédure de dédouanement des véhicules. Beaucoup de concessionnaires n'ont pas pu faire sortir leurs véhicules. Certains en raison du contretemps nécessaire à l'établissement du certificat de qualité. D'autres pour « impossibilité » même de décrocher le fameux certificat de qualité. Selon le site internet, ce certificat doit être délivré par des organismes de contrôle indépendants. Ainsi, après leur sortie d'usine, les véhicules doivent être acheminés par le constructeur chez des organismes de contrôle indépendants pour l'établissement du certificat de qualité. Un certificat de qualité qu'il ne faut pas confondre avec le certificat de conformité. Ce dernier est établi par les constructeurs eux-mêmes. Le certificat de qualité a été instauré en Algérie suite à l'émission d'une circulaire par la Banque centrale. Désormais, le certificat de qualité est obligatoire pour la domiciliation des opérations de dédouanement.